Aujourd’hui, nous sautons de notre lit de bonne heure après une nuit agitée. Nous avons dormi sur une plage, au bout d’une presqu’île, étroite bande de terre, avec pas grand chose d’autre qu’une route et des plages qui la longent , et un mur de verdure entre elles 2 .
On s’installe pour la nuit.
A marée haute, il ne reste qu’un mètre avant d’avoir les roues dans l’eau. Mais nous ne sommes pas inquiets car on a assisté le soir à la dernière heure de la marée haute et aucun danger pour la prochaine marée de 6 heures.
C’est plutôt le bruit des vagues la nuit qui devient problématique, on les imagine, on les attend, on les compte mais on ne dort pas !
C’était pas mal pourtant !
Sur cette plage le soir on assiste à des allers retours de jeunes ados sénégalais qui courent, en préparation des matchs de foot! Ils courent en tongs, en crocks, en chaussures indéterminées, et pas un seul avec des baskets…
L’un d’entre eux s’arrête, il a 13 ans et a soif. Il vide 3 verres d’eau, nous prévient aimablement de ne pas rester la nuit ici car il y a des bandits et que la plage disparait dans l’eau.
Heureusement , on a vu ni les uns ni les autres.
Après pliage de notre campement, nous avons rendez-vous à quelques kms de là avec notre guide pour visiter en pirogue le parc national du Sine Saloum.
Nous devions aller à l’embarcadère en “calèche”, entendre plutôt en chariot, et partir en pirogue pour la journée.
Pas de chariot en vue, une vague histoire autour de l’embarcadère qui ne fonctionne plus…Ah ?
Puis on attend 1 h le piroguier …qui arrive avec femme et enfants. Fatima est notre cuisinière et les enfants, le petit personnel qui aide à toutes les étapes de notre journée.
Le guide ne me parait pas compétent ce qui va se confirmer par la suite. Nous embarquons et devons traverser le fleuve pour rejoindre les bras de mer qui s’appellent les bolongs et qui s’enfoncent dans les mangroves.
Georges, notre guide, est imbu de sa personne, il pense connaitre la terre entière, a des oncles, neveux et cousins au service du président Macky Sall qu’il vénère, se conduit comme un pacha sur le bateau et surtout ne connait rien à l’environnement où nous sommes. Je suis passablement énervée, et ça se voit, d’autant que Kees est d’un calme olympien, genre motus et bouche cousue. La traversée est folklorique, on a failli chavirer car il imposait au piroguier une direction à tenir pour traverser le fleuve alors que la direction des vagues nous l’interdisait. On les prenait toutes de côté et on faisait la balançoire droite gauche...Bon, heureusement le piroguier ne l’a plus écouté après une menace sérieuse de chavirement de l’embarcation. OUF.
Une fois dans les bolongs, le calme est revenu et mon moral aussi , devant les paysages qu’offrent ces espaces
Dans l’eau, accrochées aux branches se trouvent des huitres. Les femmes les décrochent, les font sécher ou les préparent avec des sauces. Elles les cuisent. Nous n’aimons pas les huitres , ne compter pas sur nous pour vous en faire la promotion..
A midi (enfin 14h) débarquement sur une petit ile et préparation d’un succulent repas maison à base de riz, d’oignons et de poissons.
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Il est temps de replier et de repartir vers Palmarin.
Prochaine étape, les puits de sel…
Chaque puits de sel est une sorte de bassine dans laquelle s’infiltre l’eau salinisée. …Rien de bien visible sur terre mais dans les airs …si !
3 Comments
Marie-Christine
Très jolis ces paysages, toujours un régal pour nos yeux 😍 bisous
Cass
Trop jolie!! Surprenant ces puits de sel … Les photos sont incroyables et bravo Kees pour les montages vidéos! (:
Laurence & Kees
Vive le drone car se balader entre les puits de sel à pied n’est pas aussi intéressant.