L’océan, ça y est nous y sommes, Sidi Ifni, Aglou, Legzira
Je vous entends d’ici, ah les veinards, chaises longues et mojitos! On ne s’emballe pas hein. Les côtes ne sont que peu exploitées pour le tourisme et les plages, même s’il fait beau sont frisquettes. Nous n’avons donc pas sorti les maillots et le thé remplace toujours et définitivement le mojito avec sa paille.
Les femmes marocaines en week-end.
Les hommes marocains en week-end.
Les chiens marocains en week-end.
les enfants marocains en week-end
Petites baraques, toutes mignonnes, au pied de la plage.
Le vent ne nous permet pas de rester dormir sur la plage ou sur les falaises et nous essayons de trouver des spots dans les montagnes qui sont juste derrière.
Dans cette partie du Maroc, nous croisons beaucoup de camping cars avec leur lot de retraités, principalement des français et des allemands qui sont les rois ici car la vie est bien moins chère qu’en Europe. Ce sont les nouveaux colons et ils se comportent parfois comme tels, ce qui nous met mal à l’aise. Profiteurs et râleurs, notre réputation n’est malheureusement pas usurpée!
Tour de ville à Sidi Ifni, elle a été bâtie par les espagnols et l’architecture et l’atmosphère s’en ressentent.
Tout le long de la côte qui est bordée de hautes falaises, nous voyons des portakabins tous les 10 kms, souvent en mauvais état, rouillés par le sel.
Des militaires habitent dedans et surveillent la côte pour prévenir le traffic des migrants qui veulent rejoindre les Îles Canaries. Elles ne sont qu’à 80 kms des cotes marocaines, et depuis les falaises, la vue porte très loin par ce temps très clair et nous les apercevons.