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Les villages Mauritaniens le long du fleuve Sénégal

Après le désert et la chaleur, nous poursuivons notre route plein sud vers le fleuve Sénégal.
Il nous reste plus de 1200 kms à parcourir avant de rejoindre Diama, la frontière.

A Kiffa, nous campons dans la cour d’une association pour les femmes éleveuses. Le campement est basique, ça nous permet d’avoir un peu de wifi, de faire des courses et de nous reposer un peu à l’ombre. Tout étant relatif !

Pour les photos, nous avons des réactions très différentes suivant les personnes, certaines se cachent, surtout les jeunes filles puis elles reviennent et après discussion et serrage de mains, elles se laissent photographier avec plaisir.
Les plus âgés aiment se faire photographier et demandent souvent à ce qu’on les prenne mais avec nous.

Et puis il y a ceux qui ne veulent rien, mais vraiment rien , ni leurs ânes, ou chameaux ou biquettes !

Entre Kiffa et M’bout, un peu de route et de jolis pistes avec quelques rencontres.

Il est en panne d’essence sur le bord de la route.

Ici les vaches ont des bosses sur le dos, elles sont magnifiques avec des cornes incroyables. Ce sont des zébus.

Il y en a beaucoup, et de plus en plus, en descendant vers le sud.
Les troupeaux n’en finissent pas..

Il fait encore très chaud, et très sec,

Les paysages évoluent doucement, nous croisons les premiers chevaux sauvages, les descendants de chevaux arabes qui avec la désertification ont fui le Sahara pour des contrées plus hospitalières.

Je n’ai pas beaucoup plus de chances dans mes tentatives d’approche avec les chevaux qu’avec les ânes.

Nous croisons des habitats de peuls de temps en temps avec ses huttes toutes rondes. Elles cohabitent avec des villages de nomades maintenant sédentarisés.

Les peuls habitent de part et d’autre du fleuve Les habits sont également beaucoup plus typés africains.

Nous sommes, tous les 4 à 5 jours, en chasse pour trouver un forage et nous ravitailler en eau. Nous apercevons des tas de bidons jaunes, des femmes au bord d’un puit, allons voir si on peut prendre quelques litres pour nous.

Nous voici enfin arrivés au bord du fleuve. La vue de l’eau après tant de sable nous parait un peu irréel.

On en profite pour se balader et faire quelques images avec le drone.

Les jeunes profitent de l’eau sur la rive sénégalaise.

Mais aussi côté Mauritanie. Celui-ci n’était pas très content que je le photographie.

On remarque que les arbres ont une drôle de couleur marron rouge.

En s’approchant, nous constatons qu’ils sont recouverts d’une couche épaisse de sable et de poussière qui leur donne cet aspect, mais apparement pas sur tous les arbres. Mystère, mystère.

En parlant d’arbre nous croisons notre premier baobab !

Après quelques emmerdes que vous allez découvrir dans la vidéo,

Nous nous remontons le moral avec un atelier crêpes,

Et nous passons une jolie et paisible soirée au clair de lune.

Un peu clichés ces photos mais je ne résiste pas !

Reprise de la route pour visiter le parc naturel de Diawling, juste avant de passer la frontière.

Et nous croisons...

De drôles de bêtes qui se cachent dans les arbres,

Des maisons en banco qui ne manquent pas de charme.

Un berger coiffé d’un casque d’équitation

Les fruits de pommier de Sodome, bon je ne vous fait pas un dessin du pourquoi du nom ….

Et une mosquée improbable dans un petit village..

Des étendues d’eau, partout, les terres sont basses et sont irriguées par le fleuve et ses crues, cela permet des cultures de riz.

Les premiers tracteurs qui remplacent les ânes.

Dernières nuits dans ce pays magique, nous entrons dans le parc….

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