Avec l’expérience, nous nous sentons moins coupables de continuer notre route même quand celle-ci passe au milieu du village, c’est a dire au milieu de leurs activités et de leur vie .
Dans ce village, au milieu de la brousse et loin de tout , le GPS ne nous servait à rien car il ne montrait pas le bon chemin.
Heureusement …..
Cette jolie piste nous conduit à un village animiste traditionnel. La piste ne va pas plus loin que ce village nommé Parria.
Nous sommes dans la forêt primaire de Ziama , préservée avec des arbres impressionnants de hauteur (de 50 à 80 m de hauteur).
La végétation est dense, tropicale, beaucoup de chants d’oiseaux autour de nous. Et la nuit des “clacs clacs” bruyants de chauve-souris.
A Parria, nous serons reçus par le chef de village et son adjoint. Ils nous invitent à nous asseoir chez lui, la conversation n’est pas très nourrie car leur français est assez rudimentaire.
Les paroles du chef de village sont énigmatiques,. J’ai compris que nous serions chez eux comme si nous étions en France. Leur territoire est le nôtre …Une petite ambassade en somme !
Avec notre autorisation en poche, nous dressons notre bivouac juste en bas du village avant le pont et la rivière, fermés par une barrière en bois. Ce qui veut dire que nous sommes côté brousse !!
Nous sommes souvent confrontés au travail des enfants en Afrique qui aident les adultes. Ici ils en sont fiers, Parfois on en voit qui portent des charge lourdes qui nous surprennent, et l’adulte parfois ne porte rien…
Séance de pilage du millet.
Au retour de cette visite à Parria, nous repassons un centre de village et c’est la sortie de l’école :