Petite surprise en accostant : est-on bien arrivé? La question semble légitime, nous avons presque 3h d’avance sur l’horaire et nous ne voyons qu’un grand port industriel, aucune ville à l’horizon. Oui, nous confirme-t-on, c’est bien là!
Belle pagaille à la sortie du bateau à la douane, avec le camion scanner, (récent) qui ne fonctionne pas. Les voitures et les camions sont bloqués, concert de klaxons, on est déjà dans l’ambiance! Hourra nous évitons le scanner et nous voilà enfin au Maroc.
Autoroutes, routes, tout semble compliqué quand on arrive quelque part d’inconnu.Ce doit être le stress de ne pas maitriser l’environnement.
Nous partons vers le centre ville, où nous avons réservé une chambre dans un vieil hôtel plein du charme du siècle dernier. Les stars du ciné américain et écrivains y ont séjourné à la belle époque dans les années 40 à 60.
Tanger avec ses grandes avenues modernes nouvellement percées sur tout le front de mer et sur l’axe d’entrée de la ville. Mohammed VI a entrepris des grands travaux pour réhabiliter Tanger car la ville était en perte de vitesse.
Puis nous nous sommes laissés happer par la ville et ses habitants, la médina, le port de pêche, les anciennes fortications, les bars et les terrasses, les rues en pente, les escaliers, les odeurs variées parfois dérangeantes pour nos nez aseptisés, le slalom entre les gens, les voitures et les chats. Sans oublier les délicieux couscous, gâteaux marocains et thé à la menthe. Coup de coeur pour cette ville qui allie modernisme effréné et le naturel suranné d’un autre temps.
Nous sommes en terre musulmane avec ses rites et traditions dont une difficile à tenir: pas d’alcool incluant bières et vins dans les bars et les restos. Chacun s’organise avec cette règle, notre voisin quand à lui avait son Thermos …